Italie - Fegati alla Veneziana. (Foies à la vénitienne).
Pour 4 personnes - Préparation : 10 min. - Cuisson : 15 min.
Ingrédients : 350 à 400 gr. de foies de veau / 250 à 300 gr. d’oignons doux / 3 cuillères à soupe
d’huile d’olive / 13 cl. d’eau / 3 cuillères à soupe de farine / 3 cuillères à soupe de
vinaigre de vin blanc / 3 feuilles de laurier / 1 botte de persil / vinaigre balsamique /
sel et poivre noir du moulin.
Recette :
Préparation & Cuisson :
Découper les foies en petits morceaux d’environ 2 à 3 cm de côté, puis les fariner.
Couper les oignons en tranches fines (très, très fines) et les mettre à cuire avec 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et avec les feuilles de laurier dans une sauteuse à feu moyen.
Idéalement, les oignons doivent seulement suer.
Saler, poivrer, puis ajouter l’eau.
Laisser un peu réduire, puis retirer du feu.
Egoutter, retirer le laurier et réserver les oignons.
Mettre le foie dans l’huile restée dans la poêle, et faire saisir à feu moyen-vif.
(Faire très attention à ce que la viande ne soit pas trop cuite).
Ajouter les oignons, puis le vinaigre de vin blanc, sel et poivre.
Laisser cuire quelques minutes.
Retirer du feu, ajouter le persil haché et un filet de vinaigre balsamique.
Servir chaud.
Commentaire :
En Italie, « i fegati alla Veneziana » sont accompagnés de polenta.
Perso la polenta c’est pô mon truc, et en plus lorsque j’en fais je trouve toujours ça trop sec.
Donc sur c’coup-là, j’ai concocté un accompagnement en farcissant des courgettes rondes avec de la ricotta et des poivrons rouges, le tout « très » assaisonné car la ricotta est un fromage relativement fade.
Merci à « mio amore » d’avoir ajouté du piment, comme dans ma vie de tous les jours . . .
Hoùùùùùùùùùùùù Le Gars il va être élu empereur au royaume des faux-culs . . .
La p’tite (et rare) minute culturelle du Gars :
Lorsque je quitte mon Dauphiné (très difficilement), j’aime me familiariser avec les spécialités culinaires locales.
Chez moi les spécialités sont les pizzas et les kebabs, en Bretagne on trouve généralement des pizzérias et des kébabs (et une ou deux crêperies), en Alsace on trouve généralement des pizzérias et des kébabs (et une ou deux winstubs), et de partout en France (comme de part le monde très bientôt), on ne trouve généralement que des pizzérias et des kébabs.
Lors de notre récent séjour vénitien, fi des kebabs (comme d’hab du reste), et fi des . . . ben non fô pô déconner, les pizzas elles sont quand même meilleures que dans nos pizzérias nationales, encore meilleures que celles que vont chercher le soir celles et ceux qui font la queue devant les « refourgueurs » de pizzas à emporter qui se font des marges de ouf en revendant à prix d’or des produits à moindre coût de revient (mais bon ça marche), et encore bien bien meilleures que ces pizzas surgelées qui s’amoncellent dans les caddies de supermarchés (et ça marche encore mieux).
Donc, lors de notre récent séjour vénitien où nous sommes allés rendre visite à notre fillasse Miss Pénible, nous avons goûté - et fort apprécié d’ailleurs - la spécialité locale : « i fegati alla Veneziana », recette que j’ai aussitôt réalisée en rentrant « a casa » . . .
« Fegati alla Veneziana » est un plat les plus célèbres de la gastronomie vénitienne, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, puisque le panorama culinaire de Venise fait plutôt usage des produits de la mer.
Recette très ancienne dans la tradition vénitienne, on en trouve la première description connue dans un livre de cuisine publié à Venise en 1790.
(Ils ne précisent pô si cette recette a été révolutionnaire).
Le vinaigre, désormais utilisé pour des raisons gustatives, l’était à l’origine pour d’autres de ses : en prévention contre la peste, les intoxications alimentaires, et contre les odeurs de la viande mal conservée.
On utilise pour cette recette de préférence un foie de veau très frais, mais certaines variantes utilisent le foie de génisse ou même de porc.
Souvenirs de Venise :
« O sole mio » . . .
L’Ile de Burano avec toutes ses maisons colorées.
« Que c’est triste Venise » . . .
« Oh mon batooooooooooooooooooo » . . .
Je sais au niveau humour je rame, je rame ! ! ! . . .