Macarons au curcuma & ganache roquefort-poires.
Pour 6 personnes - Préparation : 45 min. - Cuisson : 15 min. - Repos : 20 min.
Macarons : 128 gr. de poudre d’amande / 84 gr. de sucre glace / 1 pincée de curcuma en
poudre / 70 gr. de blancs d’œufs / 20 gr. de sucre en poudre / 1 pincée de sel.
Ganache : 200 gr. de roquefort / 2 poires / cannelle en poudre / 1 noix de beurre /
poivre du moulin.
Putain, ça y est ! ! ! . . .
Enfin ! ! ! . . .
Après 13 tentatives infructueuses, la 14ème fut la bonne (du curé ! ! ! . . . Alléluia ! ! ! . . . ).
Fô dire que depuis j’ai changé de four (ce qui peut en partie expliquer mes échecs précédents), pis fô dire aussi que je suis hyper exigeant sur la qualité du résultat que j’attends.
Certains essais précédents n’étaient pô « si raté que ça », mais bon, on ne peut progresser qu’en étant exigeant . . .
Recette :
Préparation et cuisson des macarons :
Torréfier la poudre d’amande au four sans coloration.
Tamiser la poudre d’amande, le sucre glace et le curcuma, puis mélanger délicatement.
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel.
Ajouter le sucre en poudre, puis continuer de monter.
Incorporer délicatement les blancs, puis « macaronner » délicatement.
(1 ou 2 « n » ? J’en sais fichtre rien.
En fait je crois que ça ne se dit pô . . .
Je pense qu’une copinaute bloggeuse très attachée à l’AURTEAUGGRAFFE sera très à même de m’apporter la réponse).
Préchauffer le four à 145°C en mode « chaleur tournante » (mode totalement inexistant sur mon ancien four).
Verser la pâte dans une poche à douille, puis « étaler » les macarons sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
Taper la plaque pour extraire les bulles d’air, puis laisser « croûter » pendant environ 20 minutes.
Déposer la plaque au four, puis laisser chauffer pendant 15 minutes.
Ganache poire et Roquefort :
Peler les pommes, puis les détailler en petits dés.
Faire fondre une noisette de beurre dans une poêle, puis faire revenir les poires jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Poivrer, et ajouter une pincée de cannelle en poudre.
Réserver.
Ecraser le roquefort à l’aide d’une fourchette, puis détendre avec un peu de crème fraîche. Réserver au frais.
Dressage :
Déposer la mousse de roquefort sur une coque, puis parsemer de morceaux de poires (froids ou tièdes).
Déposer la seconde coque, pis l’tout est joué.
Commentaire :
Ben ça y’est, j’ai « ENFIN » réussit à faire des macarons.
Mais en fait je dois vous l’avouer (un peu honteusement) : malgré ma persévérance, j’aime pô trô ça . . .
Le seul truc qui me faisait kiffé, c’es d’acquérir la technique.
En ce qui concerne la dégustation, je reconnais qu’avec une ganache salée en apéro (j’en ai fait au parmesan, au basilic avec des coques ratées) je trouve ça plutôt agréables les macarons, mais en version sucré au dessert, c’est vraiment pô mon truc.
Ne vous pôzer pô d’questions, si j’étais un gars normal, ça se saurait . . .
Le GRAND HOMMAGE du Gars :
14 tentatives, vous reconnaitrez que je suis patient.
Et bien détrompez-vous.
Sur ces « expériences macarons » y’a eu plus patiente (et bien plus même) que moi.
Alors je tiens par le biais de ce billet (c’est le seul billet qu’elle aura, qu’elle ne rêve pô trô non plus) à remercier ma « coach bérétonne » qui n’a cessé de me prodiguer des conseils, de la motivation pour que je vois le bout de cette expérience un jour.
Mais pôv’ d’elle, autant essayer d’apprendre à un âne de gagner le Grand Prix de l’Arc de triomphe.
Alors merci encore à ma BREIZH WOMAN favorite, j’espère que tu n’as pô fait une dépression en retour.
Cela dit personne ne s’en rendrait compte tellement ils sont habitués aux dépressions en Bérétagne . . .
Le pire, c’est que c’est même pô avec sa recette que j’y suis arrivé (pourtant, elle, elle y arrive tout l’temps), mais avec la recette de mon « GP » Chicagogolien (ça doit être comme ça qu’on les appelle) digne du surnom de « Ganache Poire » . . .