Repas « italien » au Lycée Hôtelier Lesdiguières à Grenoble.
Repas italien :
Miss Pénible étant assimilée « ritale » de par sa passion pour le pays transalpin qui est quasi limitrophe à mon très cher Dauphiné, elle était fortement impliquée dans la soirée italienne organisée par son professeur d’italien au Lycée Lesdiguières.
Thème de la soirée : Spécialités « gastronomiques » italiennes (donc pô de pizza et pâtes) et dialogues en italien entre les clients et les élèves au service.
Son professeur d’italien qui l’a qualifié de « votre fille est très . . . très vivante » a donc justifié son surnom de Miss Pénible.
Elle s’est même permis d’occuper ce dernier au taillage des légumes tout l’après-midi alors qu’il surveillait simplement l’avancement des préparatifs « les mains dans les poches ».
Blagues italiennes :
Son professeur« les mains dans les poches ».
Vous savez ce que c’est qu’un italien qui a les mains dans les poches ? Un muet ! ! ! . . .
Ca c’est ce que je me suis permis de lui dire.
Sur ce il a rajouté : « Savez-vous comment les enfants apprennent à nager en Italie ? Ils les jettent dans l’eau, et on leur crie : « Parle ! ! ! . . . » afin qu’ils bougent les bras ! ! ! . . . »
Menu :
Bon, pour commencer, j’ai total forget omis de dégainer mon appareil photos lors de l’apéro et des amuses-bouches.
Vraisemblablement à cause de mon « allergie » aux macarons car le cocktail était accompagné de 3 macarons avec des ganaches à la tomate séchée, aux olives et au parmesan.
Le pire c’est que les macarons que j’espère toujours pouvoir réaliser un jour, ce sont des macarons salés, car je ne suis pô fan des macarons sucrés.
Antispasto.
Crostata di verdure.
(Flan d'asperge - tomate confite - carotte glacée - betterave rouge crue
- croustillant au parmesan - chips de vitelotte & lard).
C’est gendre « provisoire » qui ne pratique pô la sublimissime langue de Casanova (mais l’espingoin cher à Miss CHORIZO) était venu donner un coup de main à Miss pénible et vraisemblablement aussi pour marquer quelques points vis-à-vis de beau-papounet et belle-meuf « provisoires » qui a réalisé ce plat.
Primo piatto.
Risotto frutti di mare version gendre « provisoire ».
C’est à nouveau gendre « provisoire » qui s’y est collé (pô le risotto qui était onctueux), mais force est de constaté que même si il épaule (« aïe ! ! ! . . . » fô pô qu’j’le blesse là où ça fait « mâle », c’est pô l’pied . . . ) Miss Pénible pour cuisiner rital, il ne lui arrive pô au niveau de la cheville pour le « risotto frutti di mare ».
Et ouais, c’est elle la plus mieux meilleur à ce niveau-là.
Et personnellement, ni Ma meuf ni moi-même n’oublieront jamais celui qu’elle nous avait réalisé lorsqu’elle effectuait son stage à Venezia la saison dernière.
The top of the top comme vous pouvez le constater, avec San Giorgio di Maggiore en arrière plan.
Désolé « gendre provisoire », t’as pô fait l’plein d’points sur le carnet d’notes des parents d’la Fillasse du Gars . . .
Nananananère . . .
Secondo piatto (pesce).
Triglia alla griglia con asparagi, finocchi al’arancia, ricotta e spuma di arancia.
(Filet de rouget grillé avec asperges, fenouil à l’orange, ricotta et écume d’orange).
CARTON ROUGE à Miss PENIBLE.
CARTOOOOOOOOOOOOOOOOON ROUUUUUUUUUUUUUUUUGE ! ! ! . . .
Première bouchée du Gars et « Paf ! ! !. . . » une méga grosse arête qui vient se coincer entre les dents, et impossible de la retirer.
J’ai beau faire « comme-ci », rien à faire.
Cette put... de grosse arête qui me transperce la joue d’un côté et la lèvre de l’ôtre . . . « Argggggggg ! ! ! . . . »
Je vais donc de ce pas demander un ustensile pour la retirer lorsque le jeune serveur me dit : « Vous êtes le père de . . . ? C’est elle qui a réalisé le plat . . . ».
Mais pourquoi elle m’a fait ça à moi ?
La salle est blindée. Je viens de dire que son « risotto frutti di mare » est le meilleur du monde et voili-voilà qu’elle a une « dent » contre moi.
Donc je redis et réitère : « CARTON ROUGE…T » à Miss Pénible.
Je m’en souviendrai. Dans une soirée italienne, j’ai été victime de la « MAFIA… MOI ! ! ! . . . ».
Je laisse CHOUYA et ses 2 neurone (gauche et droite, ça elle comprendra . . .) réfléchir à ce jeu de mots. Mais si ça se trouve, c’était un message subliminal pour me dire : « Arête de tout le temps te foutre de ma tronche . . . ».
Secondo piatto (carne).
Vitello farcito alla mozzarella pomodori secchi e basilica con poelenta ai finocchi, gratin di verdure.
(Veau farci à la mozzarella, tomates séchées et basilic avec polenta aux cèpes et tian de légumes).
Primo dolce.
Minestrone di frutti e « gelata di frutti rossi».
(Minestrone de fruits et gelée aux fruits rouges).
Secondo dolce.
Duomo Valentino pralinare-Nutella e croccante pistacchio-nocciole-mandorle.
(Dôme Valentino praliné-Nutella et croquant pistache-noisette-amandes).
Ben pour celles et ceux qui pensaient que la cuisine italienne se résumait aux seules pâtes et pizza (les seules recettes dans mes cordes certes), voici donc un florilège de recettes toutes aussi savoureuses les unes que les autres avec mention spéciale à l’antispasto – Crostata di verdure – de « gendre provisoire » qui était à tomber (je parle du plat bien évidemment . . . ), et aux desserts car ils ont eu le mérite de ravir mes papilles ainsi que celles de ma Meuf alors que nous ne sommes d’ordinaire pô trô fans de desserts.
Cartes postales de Grenoble :
Comme ce w-e grenoblois a été fort ensoleillé, nous l’avons mis à profit pour monter jusqu’à la Bastille (et non Bastide comme je le dis depuis des années) et surplomber la capitale de mon Dauphiné natal.
45 minutes de marche assez abrupt et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ceux qui évitent la sueur en prenant le téléphérique, ben au Gars ça lui fout pô les… boules . . .